Hôpital de Moze à Saint-Agrève : la CGT réclame une hausse des salaires

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La section syndicale CGT de l'Hôpital de Moze à Saint-Agrève appelait à une mobilisation du personnel lundi en début d'après-midi, dans le contexte d'une réunion de négociation annuelle obligatoire avec la direction. 

Dans un tract, le syndicat CGT de l'hôpital pointe essentiellement la question des salaires et des conditions de travail. "Depuis décembre 2010, nous subissons un blocage inadmissible de nos salaires, qui engendrent une perte de 23 % de notre pouvoir d’achat.  Nos conditions de travail se dégradent de jour en jour, qui provoquent une grande souffrance au travail et une maltraitance institutionnelle."

Salaires, congés, remplacement des absences...

Les revendications salariales s'articulent autour d'une augmentation de 5 % de la valeur du point, un 13e mois, le remplacement systématique des absences, des congés d’ancienneté, le maintien et l’amélioration de divers avantages conventionnels locaux. S'y ajoutent des revendications concernant les budgets du comité d'entreprise avec l'octroi d'un complément de la dotation aux oeuvres sociales à hauteur de 1,25% au lieu de 0,5%.

Le préavis de grève déposé par la CGT n'a pas été suivi. Un point presse a remplacé le rassemblement espéré auquel s'est joint Pierre Bal, le président de l'association de défense de l'hôpital.

Selon David Banchet, délégué syndical, "la  réunion d'information de l'ensemble du personnel orchestrée par la direction vendredi 18 novembre a brisé la mobilisation".

"On ouvre un dialogue et on a une grève"

Du côté de la direction et du conseil d'administration de l'hôpital, on se déclare surpris par ce préavis déposé au moment de l'ouverture des négociations.

Laurence Chardon, la directrice, s'étonne : "On ouvre un dialogue et on a une grève. Ces dernières années, aucune négociation annuelle, pourtant obligatoire, n'avait lieu." Et de préciser : "Nous venons de chiffrer les demandes présentées par le syndicat, elles aboutiraient à un coût supplémentaire de 705 000 euros par an. C'est irréaliste."

Henri Brottes, le président du conseil d'administration, signale : "Un retour à l'équilibre financier est attendu pour 2018. Depuis l'arrivée de Laurence Chardon en mai, on avance sur beaucoup de dossiers qui avaient été délaissés. Pour la première fois, nous constatons une volonté commune de l'Agence régionale de santé (ARS), du Département et de la Région d'accompagner Moze pour son indispensable rénovation. Il y a un véritable climat de confiance avec les tutelles." 

La commère 43 

 

 

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