CCN 51
Compte-rendu CGT de la Commission Paritaire Permanente de Négociation et d'Interprétation CCN 51 du 06 septembre 2023
- Le 14/09/2023
- Dans L'ACTU 51
Note des négociateur·rice·s CPPNI BASSMS du 11 juillet 2023 + déclaration intersyndicale CGT FO SUD CMP 11/07/2023
- Le 19/07/2023
- Dans L'ACTU 51
BASSms : Les 183 euros pour tous fixeront l’avenir du secteur !
- Le 19/06/2023
- Dans L'ACTU 51
Le SEGUR pour tous ? Pour AXESS, ce n’est pas tout de suite et pas pour longtemps
- Le 25/05/2023
- Dans L'ACTU 51
Coup de com d’AXESS : une annonce de 183 euros pour tous… Sous conditions inacceptables !
- Le 23/05/2023
- Dans L'ACTU 51
Catastrophe annoncée à la FEHAP !!!
- Le 23/05/2023
- Dans L'ACTU 51
BASSms : Victoire de la CGT au tribunal judiciaire !
- Le 22/05/2023
- Dans L'ACTU 51
Communiqué intersyndical CCN 51
- Le 26/01/2023
- Dans L'ACTU 51
Main mise de la DGT et du gouvernement sur les négociations au sein de la BASSms… pour faire passer une CCUE de bas niveau ?
- Le 12/01/2023
- Dans L'ACTU 51
Vous avez dit dialogue social ?
Le ministère s'arrange avec la loi et propose de faire venir en négociation sur le champs de la BASSMS des syndicats non représentatives.
A quoi jouez-vous ?
Nous appelons à un rassemblement le 2 février devant les locaux d'AXESS (syndicat employeur).
3 rue au Maire 75003 Paris
Pourquoi cette date ?
des négociations dans le cadre de la BASSMS se déroulent ce jour là.
Faisons nous entendre !
UFAS - CGT Action Sociale
Communiqué-presse-main-mise-dgt-gouvernement-bassms-axess.pdf
AXESS refuse de signer l’accord « 183 euros pour tous » proposé par la CGT et signé par les 4 organisations syndicales représentatives !
- Le 12/01/2023
- Dans L'ACTU 51
SEGUR : 183 € pour TOUS !
- Le 08/01/2023
- Dans L'ACTU 51
De nombreux syndicats ont interpellé leurs directions concernant l'accord des 183 euros.
AXESS, les représentants patronaux, ont jusqu'au mardi 10 janvier pour être signataires.
Nous avons parfaitement conscience que même s'ils sont signataires, il faudra ensuite l'agrément du gouvernement.
Or Nous souhaitons que les employeurs puissent avoir le courage d'aller des paroles aux actes.
S'ils considèrent comme nous que notre secteur est dans un état catastrophique, s'ils considèrent que le gouvernement doit soutenir financièrement les associations pour accompagner convenablement les personnes en difficultés, alors il est temps de signer cet accord et cesser la discrimination d'une partie des salariés.
Ce n'est qu'une étape, mais cela demande du courage.
Convention 51 et 66/79/CHRS : AUGMENTEZ les valeurs du point !
- Le 08/01/2023
- Dans L'ACTU 51
Branche Associative Sanitaire, Sociale et Médico-Sociale à But non lucratif : Du courage, du courage !
- Le 09/12/2022
- Dans FLASH ACTUCGT
CCN 51 : La CGT dénonce la tromperie sur la revalorisation des salaires de la FEHAP
- Le 19/11/2022
- Dans L'ACTU 51
Lettre à Madame Marie-Sophie DESAULLE, Présidente de la FEHAP demandant la poursuite de la négociation salariale
- Le 17/11/2022
- Dans L'ACTU 51
Le Puy-en-Velay : Au Centre hospitalier Sainte-Marie, la CGT réclame des hausses de salaires
- Le 16/11/2022
- Dans L'ACTU 51
En prélude au congrès de la FEHAP (Fédération des Établissements Hospitaliers et d’Aide à la Personne privés solidaires) qui débute ce mercredi 16 novembre à Bordeaux, la CGT Sainte-Marie Le Puy-en-Velay a invité les salariés pour une réunion d'info syndicale à l'entrée de l'hôpital ce mardi.
Le but était de sensibiliser les salariés "au monde qui semble séparer nos patrons de la FEHAP avec celui des salariés, au vu du manque de considération et de prise en compte de nos revendications légitimes".
La CGT demande un point FEHAP à 5,50 (soit 15 %) afin que les plus bas salaires soient au minimum au SMIC. La FEHAP propose une augmentation du point à 4,577 (soit 3 %), "ce qui correspond à une augmentation de 0 € pour les plus bas salaires comme un Agent de services hospitaliers", fait remarquer la CGT.
"Les salariés de notre Convention 51 ont eu une perte, en moyenne, de 500 € brut par mois en 20 ans."
La CGT veut mettre fin "à ce système pervers qui est loin de répondre aux problèmes de manque d'attractivité, de pénurie de soignants, de perte de sens du métier et de dégradations des conditions de travail".
La CGT s'est aussi associée aux autre organisations syndicales de l'Association Hospitalière Sainte-Marie pour réclamer une prime pour tous, qu'ils appellent "prime de pouvoir d'achat". L'AHSM leur a indiqué y réfléchir.
Le Puy-en-Velay : Des soignants de Sainte-Marie mobilisés pour demander de meilleurs salaires
- Le 16/11/2022
- Dans FLASH ACTUCGT
539 salariés gagnent des salaires inférieur au SMIC actuel sur les 1167 embauchés à l'hôpital Sainte-Marie du Puy-en-Velay. Un constat dramatique relevé par les représentants du syndicat CGT de l'établissement de santé.
Ils étaient plus d'une vingtaine de soignants réunis devant le poste de secours du centre hospitalier Sainte-Marie du Puy ce mardi 15 novembre. Tous ont unis leurs voix pour la même cause : une revalorisation des salaires dans le domaine de la santé. Une mobilisation qui survient à la veille du congrès des dirigeants de la Fédération des Établissements Hospitaliers et d’Aide à la Personne privés solidaires (FEHAP) à Bordeaux auquel la direction de l'établissement altiligérien participe. Selon ces salariés, cette réunion au sommet symbolise l'opulence. Sur le site, le programme des deux jours y apparaît : " Echanger avec vos pairs et profitez d’un moment de convivialité lors du gala, découvrir un centre historique classé par l’Unesco, apprécier sa gastronomie et son vin, découvrir les richesses de la région, Bordeaux est la porte d’entrée vers tout le grand Sud-Ouest, entre terres et océan". Des activités qui leur semblent déconnectées avec la réalité du terrain.
"On voulait montrer notre désaccord avec cette façon d'agir", B. Carlier
" Je suis révoltée. Lorsque l'on revendique notamment des augmentations de salaires, la direction locale nous renvoie vers la FEHAP. Pendant ce temps là eux profitent d'un programme rempli d'opulence de visites de gastronomie. Ce n'est absolument pas notre quotidien." témoigne une infirmière présente à la mobilisation. " On voulait leur montrer notre désaccord avec cette façon d'agir, c'est le message que l'on voulait faire passer à travers cette mobilisation", poursuit Bernard Carlier, délégué syndical et représentant syndical CGT Sainte-Marie.
Des professions aux salaires dévalorisés
"J'ai 51 ans, je suis aide médico psychologique, j'ai 22 ans d'ancienneté et je touche 1600€ net par mois", confie Jean-François Vissac, délégué syndical CGT à Sainte-Marie. Selon des calculs effectués par ce cinquantenaire dans les années 2000, une ASH touchait 233€ au dessus du SMIC, en 2022, pour le même poste les salariés ont une perte de 384 euros en dessous du SMIC, ce qui équivaut à une perte de 618€ par mois. Même constat dans d'autres secteurs de la santé comme par exemple les ANP dont le salaire décroit de 600€ en 20 ans ou encore les aides soignants de 485€ et enfin les infirmières de 542 €. "Si on devait suivre l'évolution des salaires, on devrait avoir une augmentation de 500€ par salarié et par catégorie professionnelle", poursuit Jean-François Vissac.
Lutter contre les bas salaires, la pénurie de soignants et le manque d'attractivité de la profession
Depuis très longtemps, tous les soignants sont payés au point FEHAP. Actuellement, celui ci équivaut à 4,447€. Un indice qui n'a pas été revalorisé depuis bien longtemps selon ces soignants. " Aujourd'hui, le salaire de base d'un aide soignant correspond au coefficient 376. Le SMIC est égal au coefficient 377. Plus de 50 métiers de notre convention ont des salaires inférieurs au SMIC. Chaque fois que le SMIC augmente, tous nos salaires sont tirés vers le bas. C'est un mécanisme que nous condamnons depuis longtemps", déplore Bernard Carlier.
"Les jeunes regardent ce qu'ils vont toucher à la fin du mois", B.Carlier
Des salaires de plus en plus bas qui causent une importante pénurie de salariés dans la profession. " Les jeunes aujourd'hui regardent ce qu'ils vont toucher à la fin du mois. Il est de plus en plus difficile de trouver des infirmiers qui acceptent de travailler tôt le matin, la nuit ou même le week-end", ajoute-t-il.
Un sentiment partagé par Yann Legouhy, 41 ans et aide-soignant depuis 13 ans à Sainte-Marie. "J'ai démarré à 1200 € net. Aujourd'hui, je touche 1500 €. C'est une augmentation minime qui n'a pas suivie l'inflation du coût de la vie. ", regrette-t-il. Une situation difficile à vivre pour ce salarié de l'hôpital Sainte-Marie. " En dépit des conditions de travail de plus en plus difficiles, ce soignant passionné reste optimiste et espère une évolution dans l'avenir.