Loi travail

Loi travail Vous avez dit baroud d’honneur ?

La rentrée sociale est à l’image de la météo, chaude et orageuse, n’en déplaise à ceux qui avaient déjà enterré le mouvement social.

Sur tout le territoire, ce sont plus de 110 manifestations et rassemblements qui se sont déroulés à l’appel des 7 organisations mobilisées pour continuer de dire NON à la loi travail.

Malgré les mesures de sécurité draconiennes imposées par des préfectures pour pouvoir se rendre sur certains lieux de manifestation, plus de 170 000 salariés ont bravé les interdits et battu le pavé pour la 14ème fois.

Tous continuent d’être contre cette loi scélérate.

La CGT continuera de se battre pour, sur tous les terrains, empêcher l’application de cette loi, point par point, mesure par mesure, que ce soit au niveau local, dans les entreprises avec les salariés ou nationalement, tout comme devant la justice.

Nous continuons de nous mobiliser pour faire barrage à cette loi qui n’a pas été votée mais arbitrairement imposée aux salariés de ce pays.

A l’image du CNE-CPE, rien n’est gravé dans le marbre. Ce qui a été validé peut être annulé.

Aux politiques de prendre leurs responsabilités.

Montreuil, le 15 septembre 2016

La loi El Khomri ne passe toujours pas…

Nous étions 40 000 à Paris, plusieurs dizaines de milliers dans les 110 rassemblements organisés ce jour sur tout le territoire.

700 personnes sur tout le département de l'Ardèche :

- 350 à Annonay

- 200 à Aubenas

- 100 à Privas

- 50 au Cheylard.

Malgré un dispositif policier extrêmement dissuasif, la mobilisation est en hausse par rapport à la dernière manifestation du 5 juillet. C’est la preuve que le large mouvement de contestation amorcé dès le printemps se poursuit et que la politique du gouvernement reste massivement rejetée malgré l’adoption forcée du texte avec le 49-3 cet été.

Il est encore possible de peser pour que ce texte soit abrogé, pour que la logique de dumping social ne s’impose pas, et pour que les conséquences délétères de la loi travail sur la vie quotidienne de chacune et de chacun ne se produisent pas. Les salarié.e.s de la Santé et de l’Action Sociale se sont aussi mobilisé.e.s contre la logique d’austérité et contre la dégradation continue de leurs conditions de travail.

Nous appelons les organisations présentes aujourd’hui à ne rien lâcher face à ce gouvernement visiblement affaibli et divisé. Nous invitons toutes et tous à de prochaines actions pour gagner, à partir des propositions de la CGT, un Code du travail du 21ème siècle en phase avec les attentes des salarié.e.s.

16 septembre 2016

 

Expression directe CGT : Loi travail, rendez-vous le 15 septembre

Retour sur 4 mois de contestation avec une perspective, celle du 15 septembre, jour de mobilisation nationale contre la loi, pour la réduction du temps de travail, l'augmentation des salaires et la lutte contre la précarité.

LOI TRAVAIL : Promulgation ou pas, rendez-vous le 15 septembre

Après un passage éclair devant le Conseil constitutionnel, la loi travail est promulguée en pleine période estivale, sans jamais avoir été votée, François Hollande ayant eu recours à trois reprises au 49-3 !

Voilà la vraie définition du soi-disant dialogue social défendu par le Président de la République et son gouvernement : recourir à l’article 49 alinéa 3 de notre Constitution c’est-à-dire à une disposition qui empêche le dialogue pour faire adopter une loi, « leur loi », qui aura de toutes évidences des répercussions des plus néfastes pour le monde du travail.

Bien que la loi a été promulguée, la CGT ne baissera pas les bras. Comme elle l’a déjà annoncé, avec l’intersyndicale, elle va poursuivre les actions, notamment dès le 15 septembre prochain.

D’ores et déjà, la CGT appelle donc tous les salariés à se mobiliser, à se rassembler, à s’organiser pour continuer cette mobilisation à la rentrée et à envoyer au Président de la République la carte postale mise à la disposition de toutes et tous pour exprimer son opposition à cette mauvaise loi travail.

 

Montreuil, le 9 août 2016

La loi « TRAVAIL » est adoptée, notre détermination est renforcée !

Le projet de loi « El Khomri » définitivement adopté le 21 juillet dernier, a été validé par le Conseil constitutionnel, ce jeudi 4 août, aucune motion de censure n’ayant été déposée par l’opposition. Le Conseil constitutionnel avait été saisi par 61 députés sur le recours à l’article 49-3, ainsi que sur 2 articles du texte définitif qui en compte 123. Celui-ci a validé la loi en considérant que le recours à l’article 49-3 de la Constitution – utilisé trois fois sur ce texte à l’Assemblée – « n’avait pas porté atteinte à l’exercice effectif du droit d’amendements ». Par ailleurs, il ne s’est pas prononcé sur les mesures clés du texte (licenciements économiques, accords « offensifs » pour l’emploi, référendum d’entreprise...). Par son silence, le Conseil constitutionnel envoie un message limpide : le Code du travail n’est plus un rempart contre le pouvoir de direction et de contrôle que les employeurs exercent sur ceux dont il loue la force de travail, et ce, au nom de la liberté d’entreprendre.

MOBILISONS-NOUS ET MANIFESTONS NOMBREUX LE 15 SEPTEMBRE,

jour de mobilisation nationale contre cette loi, pour la réduction du temps de travail, l’augmentation des salaires, la lutte contre la précarité et le rétablissement de la fonction protectrice du Code du travail.

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Montreuil, le 5 août 2016

La mobilisation contre la loi travail doit continuer

Le Conseil constitutionnel qui vient de statuer sur la loi travail et les recours déposés par des parlementaires de tous bords politiques n’a finalement validé aucun de ces recours. La CGT, pour sa part, fait le constat que, jusqu’aujourd’hui, la loi travail fait consensus dans le rejet massif qu’elle provoque, chez les parlementaires mais aussi chez une majorité de salariés et de syndicats. Le Conseil constitutionnel lui-même considère que des articles de la loi pourraient « faire l’objet de questions prioritaires de constitutionnalité » (QPC).

À propos de l’usage du 49.3 sur lequel portait l’un des recours, la CGT rappelle que l’utilisation du 49.3 prévue par la Constitution en dit long sur l’importance que ce gouvernement accorde au dialogue social.

S’agissant des locaux syndicaux, la CGT ne réclame pas d’indemnisation pour les maisons du peuple, elle rappelle qu’ils servent à accueillir et défendre les intérêts des salariés. Ils sont donc d’utilité publique et, bien souvent, ils nous ont été octroyés au regard de notre participation active à la libération et la reconstruction du pays. Il est inadmissible qu’aujourd’hui cet intérêt collectif soit remis en cause.

En outre, la CGT rappelle que la loi Travail n’est pas conforme au droit international établi par l’OIT et l’ONU.

Nous invitons tous les salariés à se rassembler et à s’organiser pour continuer la mobilisation à la rentrée et notamment en envoyant au Président de la République la carte postale mise à la disposition de toutes et tous pour dire non à la loi travail.

Rendez-vous le 15 septembre pour la journée d’action interprofessionnelle décidée par l’intersyndicale.

Montreuil, le 5 août 2016

LOI TRAVAIL : TROISIEME 49.3 POUR UNE ADOPTION AUX « FORCEPS » !

Après un retour express au sénat le 19 juillet, le projet est de retour à l’assemblée pour clôturer un processus parlementaire sans débat. Sans surprise, le premier ministre vient d’annoncer le recours pour la troisième fois au 49.3.

Sondages après sondages, le rejet de cette loi régressive est massif et sans appel.

Dernier en date, le sondage Odoxa-FTI paru le 18 juillet, relève que 7 français sur 10 sont « mécontents de l’adoption définitive du projet de loi travail » et plus de la moitié d’entre eux « souhaite que les manifestations contre le texte se poursuivent ».

Dès le début le gouvernement a fait le choix de ne pas tenir compte des réelles attentes et besoins des salarié-es, et plus globalement de l’intérêt général.

Faisant fausse route dès le départ, il n’a eu de cesse de refuser le dialogue avec les organisations syndicales opposées au texte, ou encore de débattre avec les représentants élus de l’assemblée nationale.

Ce gouvernement n’a pas plus écouté celles et ceux qui se sont mobilisés, exprimés contre ce projet. Manifestations, grèves, blocages, pétitions, votations citoyennes, ont été menés et organisés de manière exemplaire, avec détermination et dans un objectif constructif.

Opposés à cette réforme régressive mais favorables à un réel projet social, un code du travail du XXIème siècle, la CGT continuera à mener cette bataille autant légitime que nécessaire.

Le gouvernement a perdu la bataille idéologique, a perdu tout crédit vis-à-vis de la population, et de surcroit à entamer les valeurs de notre République.

Notre responsabilité est bien de continuer à rassembler, à organiser, à impulser toute la force nécessaire pour en finir avec les régressions sociales et pour gagner de nouveaux droits.

C’est ce à quoi s’emploiera la CGT durant tout l’été en allant à la rencontre des salarié-e-s comme des vacancier-e-s et en proposant l’envoi au président de la République de cartes postales pour lui assurer qu’ils seront toujours mobilisés à la rentrée.

Rendez-vous le 15 septembre, pour la journée d’action interprofessionnelle décidée par l’intersyndicale.

 

Montreuil, le 20 juillet 2016

 

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DÉCLARATION COMMUNE CGT, FO, FSU, SOLIDAIRES, UNEF, UNL, FIDL DU 8 JUILLET 2016

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Les organisations syndicales de salarié-es et de jeunesse (CGT, FO, FSU, Solidaires, UNEF, UNL, FIDL) ont pris acte et dénoncent la nouvelle utilisation du 49-3, véritable déni de démocratie, pour faire passer le projet de loi travail. C’est bien la preuve, si celle-ci était nécessaire, que ce texte de régression sociale reste minoritaire. Soutenues par une large majorité de la population, elles réaffirment leur opposition à ce projet et la nécessité de nouveaux droits pour les salarié-es, privé-es d’emploi, étudiant-es, lycéen-es, retraité-es. Ce sont encore plus d’un million qui ont participé à la votation citoyenne et signifié leur rejet de ce projet. Les nombreux rassemblements et manifestations de ces derniers jours, notamment le 5 juillet, ont réunis plusieurs dizaines de milliers de participantes.

Les organisations syndicales et de jeunesse dénoncent les conditions contraignantes de manifestations qui ont empêché certain-es d’y participer. Elles réaffirment que la liberté de manifester doit rester un droit.
Les mobilisations initiées depuis quatre mois n’ont pas été entendues par ce gouvernement. Qu’à cela ne tienne ! La détermination, malgré le passage en force à l’assemblée nationale, reste intacte et toute la période estivale sera l’occasion de la rappeler. Nombre d’initiatives locales, sur tout le territoire, sont déjà prévues et organisées de manière unitaire.

Les organisations syndicales et de jeunesse invitent l’ensemble des salarié-es, privé-es d’emploi, étudiant-es, lycéen-es, retraité-es à adresser une carte postale au président de la République pour lui assurer qu’ils seront toujours mobilisés à la rentrée !

Les organisations (CGT, FO, FSU, Solidaires, UNEF, UNL, FIDL) donnent rendez-vous à l’ensemble des salarié-es, privé-es d’emploi, étudiant-es, lycéen-es, retraité-es pour une journée d’actions et d’initiatives le 15 septembre pour obtenir l’abrogation de la loi Travail et conquérir de nouvelles garanties et protections collectives. Elles se retrouveront pour faire le point le 31 août.

Paris, le 8 juillet 2016

 

Tract déclaration commune intersyndicale du 8 juillet 2016.pdf

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