L'actu

Le Puy-en-Velay : Au Centre hospitalier Sainte-Marie, la CGT réclame des hausses de salaires

En prélude au congrès de la FEHAP (Fédération des Établissements Hospitaliers et d’Aide à la Personne privés solidaires) qui débute ce mercredi 16 novembre à Bordeaux, la CGT Sainte-Marie Le Puy-en-Velay a invité les salariés pour une réunion d'info syndicale à l'entrée de l'hôpital ce mardi.

9e2e49bfcd368dc782728d37793c57b1

Le but était de sensibiliser les salariés "au monde qui semble séparer nos patrons de la FEHAP avec celui des salariés, au vu du manque de considération et de prise en compte de nos revendications légitimes".

La CGT demande un point FEHAP à 5,50 (soit 15 %) afin que les plus bas salaires soient au minimum au SMIC. La FEHAP propose une augmentation du point à 4,577 (soit 3 %), "ce qui correspond à une augmentation de 0 € pour les plus bas salaires comme un Agent de services hospitaliers", fait remarquer la CGT.

"Les salariés de notre Convention 51 ont eu une perte, en moyenne, de 500 € brut par mois en 20 ans."

La CGT veut mettre fin "à ce système pervers qui est loin de répondre aux problèmes de manque d'attractivité, de pénurie de soignants, de perte de sens du métier et de dégradations des conditions de travail".

La CGT s'est aussi associée aux autre organisations syndicales de l'Association Hospitalière Sainte-Marie pour réclamer une prime pour tous, qu'ils appellent "prime de pouvoir d'achat". L'AHSM leur a indiqué y réfléchir.

Source : https://www.lacommere43.fr/actualites/item/51940-au-centre-hospitalier-sainte-marie-la-cgt-reclame-des-hausses-de-salaires.html?fbclid=IwAR2WaRroqWhFlBkxPxGegM7tNv1xLEsJ4Mj3vzCoqzTS1j4wkXJ-kRPbwOQ

Lire la suite

Le Puy-en-Velay : Des soignants de Sainte-Marie mobilisés pour demander de meilleurs salaires

539 salariés gagnent des salaires inférieur au SMIC actuel sur les 1167 embauchés à l'hôpital Sainte-Marie du Puy-en-Velay. Un constat dramatique relevé par les représentants du syndicat CGT de l'établissement de santé. 

Mobilisation sainte marie

Ils étaient plus d'une vingtaine de soignants réunis devant le poste de secours du centre hospitalier Sainte-Marie du Puy ce mardi 15 novembre. Tous ont unis leurs voix pour la même cause : une revalorisation des salaires dans le domaine de la santé. Une mobilisation qui survient à la veille du congrès des dirigeants de la Fédération des Établissements Hospitaliers et d’Aide à la Personne privés solidaires (FEHAP) à Bordeaux auquel la direction de l'établissement altiligérien participe. Selon ces salariés, cette réunion au sommet symbolise l'opulence. Sur le site, le programme des deux jours y apparaît : " Echanger avec vos pairs et profitez d’un moment de convivialité lors du gala, découvrir un centre historique classé par l’Unesco, apprécier sa gastronomie et son vin, découvrir les richesses de la région, Bordeaux est la porte d’entrée vers tout le grand Sud-Ouest, entre terres et océan". Des activités qui leur semblent déconnectées avec la réalité du terrain. 

"On voulait montrer notre désaccord avec cette façon d'agir", B. Carlier

" Je suis révoltée. Lorsque l'on revendique notamment des augmentations de salaires, la direction locale nous renvoie vers la FEHAP. Pendant ce temps là eux profitent d'un programme rempli d'opulence de visites de gastronomie. Ce n'est absolument pas notre quotidien." témoigne une infirmière présente à la mobilisation. " On voulait leur montrer notre désaccord avec cette façon d'agir, c'est le message que l'on voulait faire passer à travers cette mobilisation", poursuit Bernard Carlier,  délégué syndical et représentant syndical CGT Sainte-Marie.

Img 0858

Des professions aux salaires dévalorisés

"J'ai 51 ans,  je suis aide médico psychologique, j'ai 22 ans d'ancienneté et je touche 1600€ net par mois", confie Jean-François Vissac, délégué syndical CGT à Sainte-Marie. Selon des calculs effectués par ce cinquantenaire dans les années 2000, une ASH touchait 233€ au dessus du SMIC, en 2022, pour le même poste les salariés ont une perte de 384 euros en dessous du SMIC, ce qui équivaut à une perte de 618€ par mois. Même constat dans d'autres secteurs de la santé comme par exemple les ANP dont le salaire décroit de 600€ en 20 ans ou encore les aides soignants de 485€ et enfin les infirmières de 542 €. "Si on devait suivre l'évolution des salaires, on devrait avoir une augmentation de 500€ par salarié et par catégorie professionnelle", poursuit Jean-François Vissac. 

Lutter contre les bas salaires, la pénurie de soignants et le manque d'attractivité de la profession 

Depuis très longtemps, tous les soignants sont payés au point FEHAP. Actuellement, celui ci équivaut à 4,447€. Un indice qui n'a pas été revalorisé depuis bien longtemps selon ces soignants. " Aujourd'hui, le salaire de base d'un aide soignant correspond au coefficient 376. Le SMIC est égal au coefficient 377. Plus de 50 métiers de notre convention ont des salaires inférieurs au SMIC. Chaque fois que le SMIC augmente, tous nos salaires sont tirés vers le bas. C'est un mécanisme que nous condamnons depuis longtemps", déplore Bernard Carlier. 

"Les jeunes regardent ce qu'ils vont toucher à la fin du mois", B.Carlier

Des salaires de plus en plus bas qui causent une importante pénurie de salariés dans la profession. " Les jeunes aujourd'hui regardent ce qu'ils vont toucher à la fin du mois. Il est de plus en plus difficile de trouver des infirmiers qui acceptent de travailler tôt le matin, la nuit ou même le week-end", ajoute-t-il. 

Img 0866

Un sentiment partagé par Yann Legouhy, 41 ans et aide-soignant depuis 13 ans à Sainte-Marie. "J'ai démarré à 1200 € net. Aujourd'hui, je touche 1500 €. C'est une augmentation minime qui n'a pas suivie l'inflation du coût de la vie. ", regrette-t-il. Une situation difficile à vivre pour ce salarié de l'hôpital Sainte-Marie. "  En dépit des conditions de travail de plus en plus difficiles, ce soignant passionné reste optimiste et espère une évolution dans l'avenir. 

Source : : https://www.zoomdici.fr/actualite/des-soignants-de-sainte-marie-mobilises-pour-demander-de-meilleurs-salaires?fbclid=IwAR1XbvduySQWC6HqL4bq_ZxRNGTKu5cs9W_TNUFR9CtweUoknQStGOslmJc

Calcul des congés payés : le compte n’y est pas

La méthode de calcul des congés payés est souvent fausse.. Par facilité, par méconnaissance ou parfois délibérément, les employeurs n’utilisent pas la bonne assiette pour calculer l’indemnisation des congés payés. Explications.

Pixabay stevepb 0

Difficile de savoir, quand on épluche sa fiche de paie, si la réglementation sociale est bien appliquée et si les congés payés sont rémunérés à leur juste prix. A vos calculettes ! 

Les congés payés, comment ça marche ?
Tout salarié a droit à 2,5 jours ouvrables de congés payés (CP) par mois de travail effectif, chez le même employeur. Soit 30 jours ouvrables par an (du 1er juin de l’année N-1 au 31 mai de l’année en cours).

Le droit du travail prévoit deux possibilités pour rémunérer les CP : soit l’employeur maintient le salaire habituellement perçu, soit il applique la règle dite du 1/10e , c’est-à-dire un dixième de la rémunération brute annuelle. 

Certaines primes sont intégrables dans le calcul des congés payés

Calculer le congés payés avec la règle du 1/10e est plus avantageux pour le salarié (sauf s’il a bénéficié récemment d’une augmentation de salaire significative) car l’employeur doit inclure le salaire de base et y ajouter certaines primes et indemnités. Elles viennent grossir l’assiette servant à calculer ce fameux dixième. 

Quelles primes ? « Elles doivent répondre à trois critères cumulatifs: présenter un caractère obligatoire pour l’employeur, constituer la contrepartie du travail effectué par le salarié et enfin, rémunérer une période effectivement travaillée », détaille Aurélie Mahout, responsable du pôle Emploi et garanties collectives à la CGT. Une prime trimestrielle, par exemple, ne rentre pas dans les critères », ajoute la syndicaliste, 

Parmi les primes intégrables dans le calcul des congés payés, citons les majorations de salaire pour heures supplémentaires ou travail de nuit, la prime d’astreinte, le congé maternité et paternité, les indemnités de congés payés de l’année précédente, la prime d’ancienneté (si elle n’est pas versée pour l’année), la prime d’assiduité versée mensuellement, les commissions pour les commerciaux, ou la prime d’expatriation. 

En revanche,  la prime de fin d’année, d’intéressement ou les frais professionnels n’entrent pas dans le calcul (source service-public.fr).

Faites vos comptes

Faisons les comptes : pour un salaire mensuel de 2 500 € brut complété par différentes primes et des heures supplémentaires, si l’employeur divise le salaire de base par 2,5 jours de CP par mois, cela donne 96 € mensuels. S’il applique la règle du 1/10e , le résultat est 107 € !  Onze euros de plus.

Comme pour la méthode de calcul erronée des heures sup’ (lire ici), la CGT a décidé d’alerter ses militants pour faire remonter le problème dans leurs entreprises, afin que les représentants syndicaux s’en saisissent et que cessent les erreurs de calcul des congés payés.

CCN 51 : Le mépris continue encore et encore !

Alors que le gouvernement a annoncé une dérisoire augmentation de 3% (bien inférieur à l'inflation, soit une baisse de pouvoir de vivre) pour les salariés du secteur social et médico social du privé non lucratif.

Sa traduction dans la CCN51 s'annonce tout simplement scandaleuse :
- Une augmentation conditionnée à l'octroi du financement spécifique des pouvoirs publics. Cela pourrait provoquer des inégalités territoriales et, dans le cas de financements qui cesseraient d'être versés, l'employeur pourrait baisser la rémunération des salariés.
- L'accord parle tantôt d'augmentation salariale de la valeur du point, tantôt d'une prime. Une confusion qui en dit long sur les envies réelles de nous augmenter.

✊ Face à ce mépris, une seule solution, la mobilisation. Rdv toutes et tous dans la rue le 29 novembre. Toutes les infos, ici : https://www.facebook.com/events/411250267875415 

314490801 462745602628415 8626200802990426960 n

Lire la suite

Nouveau directeur général pour la FEHAP : un bilan catastrophique au CHU de Nice

Le 14 novembre prochain, Charles Guépratte, ancien directeur général du CHU de Nice, succèdera à Antoine Perrin, directeur général de la FEHAP depuis mai 2017.

Après cinq années qui furent le témoin de nombreuses batailles, de moments très forts, de grandes joies, de luttes menées avec succès et de difficultés aussi, Antoine Perrin passera le relais à Charles Guépratte dont la mission sera de mener à bien les grands chantiers de la fédération.

L’expertise de Charles Guépratte s’appuie sur une solide expérience acquise dans l’exercice de ses fonctions au sein de postes clés. Après un début de carrière en tant que directeur des achats du CHU de Nancy puis directeur de cabinet du directeur général du CHU tout en assurant l’intérim de la direction du CH de Pont à mousson, il devient conseiller technique pour l'organisation de soins au cabinet de la ministre de la santé et des sports, Roselyne Bachelot. Il participe à l’élaboration de la loi HPST, mais aussi du plan de développement des soins palliatifs et à l’instruction politique des dossiers d’investissements hôpital 2012.

De 2009 à 2016, en tant que Directeur Général Adjoint de Gustave Roussy, il gère un des établissements de lutte contre le cancer emblématique du secteur privé non lucratif. Au-delà de la gestion opérationnelle, il y développe de nouvelles activités comme la filiale Gustave Roussy Internationale, une occasion pour lui de découvrir un secteur agile à la pointe de l’innovation.

Depuis septembre 2016 il occupe la fonction de directeur général du CHU de Nice, mettant en uvre une politique de coopération territoriale ambitieuse. Il est également président du groupement d'achat UNIHA (1ère centrale d’achat hospitalière) et directeur général de la filiale des CHU French university Hospital International, valorisant l’expertise des CHU à l’international.

Source FEHAP : https://www.fehap.fr/jcms/presse/nouveau-directeur-general-pour-la-fehap-charles-guepratte-succedera-a-antoine-perrin-le-14-novembre-2022-pfehap_110162

Action de la CGT lors du pot de départ du DG - Interview de Stéphane GAUBERTI

Un bilan catastrophique au CHU de Nice...

Il a appliqué depuis 2016 avec l'accompagnement de l'Agence Régionale de Santé, la fermeture de plus de 230 lits, la diminution de la masse salariale à hauteur de 200. Un management impitoyable. Des vies sociales qui sont bouleversées. Une crise du COVID qui a été terrible. La non-attribution de la prime à tout le personnel. 

Oui, donc pour nous, son bilan est CATASTROPHIQUE !!

Le déficit cumulé continue de s'accroître, les investissements ne sont pas à la hauteur, l'attrativité n'est pas à la hauteur et la fidélisation du personnel n'est pas là. On a une fuite du peronnel incroyable.... 

313316437 187250917206838 2439251254799230247 n

Un pot de départ… pour un bilan accablant !!!

https://www.facebook.com/watch?v=837716257430087 

Pôle Emploi : Que faire en cas de radiation ?

Témoigne à : alerteradiation@cgt.fr

L’essentiel est de ne pas se laisser faire et, surtout, de ne pas rester isolé ou de défendre seul sa situation.

Faire annuler une radiation n’est pas impossible : avec nos Comités CGT de privés d’emploi, nous gagnons et en faisons annuler des centaines chaque année, en se battant collectivement.

Dès que vous recevez un courrier d’avertissement avant radiation, n’attendez pas avant de contacter le Comité de privés d’emploi de l’Union locale CGT la plus proche de chez vous

Ensemble, on est plus forts face à la machine à radier !

250177586 981318159092770 180579699146228428 n

Environnement - Manifestation contre les mégabassines : une victoire d’étape pour les opposants

Les 29 et 30 octobre, plusieurs milliers de manifestants se sont réunis à Sainte-Soline (Deux-Sèvres) pour s'opposer à la construction d'un projet de mégabassine. Aux côtés de 150 organisations, la CGT dénonce l’accaparement d’une ressource naturelle au profit d’une agriculture productiviste. À l'issue de ce week-end, le chantier est interrompu.

Images 18 5

“C'est un événement historique, un succès sur le plan stratégique et opérationnel”. Tel est le bilan dressé par Julien Le Guet, porte-parole du collectif Bassines Non Merci (BNM) à la suite du week-end des 29 et 30 octobre 2022. Durant deux jours, plusieurs milliers de manifestants se sont réunis à Sainte-Soline (Deux-Sèvres) pour s'opposer à la construction d'une mégabassine. Ces retenues d'eau dédiées à l'irrigation agricole intensive sont, notamment, accusées d'accaparer la ressource en eau pour une minorité d'irrigants dans un contexte de raréfaction de la ressource. Avec le risque de voir se multiplier les conflits d’usage autour d’un bien commun.

Manifestation interdite et violences policières

Interdite par la préfecture des Deux-Sèvres malgré la déclaration déposée dans le délai légal par la CGT et Solidaires 79, la manifestation a rassemblé 7000 personnes (1500 selon la préfecture). “Interdire la manifestation permet à la préfecture de communiquer sur le fait que les militants sont violents parce qu’ils ont bravé l'interdit” analyse David Bodin, secrétaire de l'UD CGT des Deux-Sèvres, engagée dans le mouvement d'opposition depuis ses débuts. Une manière pour la préfecture d'éluder le débat de fond, selon le secrétaire de l’UD : “les mégabassines permettent de sécuriser la production intensive de céréales pour l'export. Les contester, c'est questionner tout le modèle agricole actuel”.

Face aux opposants, un dispositif policier musclé a été déployé par la préfecture. Les forces de l'ordre ont fait usage de bombes de désencerclement et de tirs de LBD qui ont causé de sérieuses blessures côté manifestants. “On est passé à deux doigts d'un nouveau Sivens” observe Julien Le Guet, inquiet pour l'un de ses camarades, toujours hospitalisé après avoir reçu à un tir de LBD. “L'État prend le risque de tuer des citoyens qui se battent pour défendre l'eau. Tout ça pour préserver un cratère, la FNSEA et l'agro-business qui sont les vrais profiteurs de la bassine” déplore l'opposant. “La CGT a participé à une manifestation pacifique qui a dégénéré à cause des violences policières. Nous, on a vu des militants engagés pacifiquement contre des projets aberrants, pas des terroristes », abonde David Bodin, en réponse à l'accusation d'“écoterroristes”, dégainée par Gérald Darmanin suite à la mobilisation. Et de conclure: « nous sommes des écorésistants ».

La CGT a participé à une manifestation pacifique qui a dégénéré à cause des violences policières. Nous, on a vu des militants engagés pacifiquement contre des projets aberrants, pas des terroristes.David Bodin, secrétaire de l'UD CGT des Deux-Sèvres

Le chantier est interrompu

Le dispositif policier n'a toutefois pas empêché les militants de remplir leurs objectifs. Au terme du week-end, ces derniers sont parvenus à atteindre la bassine et à démanteler l'une de ses canalisations. Une vigie a été érigée sur le site, afin de prévenir le retour des engins de construction. À ce jour, le chantier de Sainte-Soline est interrompu et des militants occupent un champ mis à disposition par un agriculteur voisin. En cas de reprise des travaux, les opposants affirment que la manifestation reprendra. “On pose un ultimatum à l'État. Il a quinze jours pour annoncer une suspension définitive ou un moratoire sur le projet des seize bassines prévues dans les Deux-Sèvres. Passé ce délai, on appellera à une nouvelle mobilisation nationale”, annonce Julien Le Guet, déterminé.

Les images du rassemblement ont fait le tour des chaînes d’information. Une victoire pour le mouvement, en quête de visibilité nationale : “Aujourd'hui, plus personne en France ne peut ignorer ce qu'est une mégabassine” remarque Julien Le Guet. Hasard du calendrier, la construction de 30 projets de ce type vient d'être annoncée par préfecture de la Vienne, un département voisin des Deux-Sèvres.

Source : https://nvo.fr/manifestation-contre-les-megabassines-une-victoire-detape-pour-les-opposants/

Banniere trim03 1

 

10 novembre 2022 : la mobilisation continue pour les salaires

Plusieurs milliers de manifestants ont défilé ce jeudi 10 novembre à Paris et en régions pour l'augmentation des salaires et contre la future réforme des retraites. Cette journée de mobilisation nationale à l'appel de la CGT et d'autres organisations dont Solidaires, l'Unef et la FSU s'inscrit dans la continuité de celles engagées depuis la rentrée. En parallèle, une grève intersyndicale très suivie à la RATP a fortement perturbé les transports en Ile-de-France.

Source : https://nvo.fr/video-10-novembre-2022-la-mobilisation-continue-pour-les-salaires/

Banniere trim03 1

20% des étudiants en soins infirmiers abandonnent leurs études, selon François Braun

Selon François Braun, le ministre de la Santé, 20% des élèves en instituts de formation aux soins infirmiers (IFSI) abandonneraient leurs études en cours de cursus.

Depression pleurs soignante tg

La fuite des soignants débute dès l'école. Sur les 30 000 nouveaux étudiants qui intègrent chaque année les IFSI, 20%, en gros, abandonnent leurs études au cours de leur cursus, a-t-il déploré lors d'une rencontre avec l'Association des journalistes de l'information sociale (AJIS). Un phénomène qui [le] préoccupe beaucoup, dans un contexte de pénurie généralisée. Dans une étude réalisée auprès de ses instituts adhérents, le Comité d’Entente des Formations Infirmières et Cadres (CEFIEC) estimait à 13% le taux d’abandon en première année. Les études de médecine seraient frappées du même problème, avec un taux d’abandon de l’ordre de 10%, a ajouté François Braun.

Stages et difficultés financières en ligne de mire

Les raisons de ces abandons sont multiples. Viennent en premier lieu les problèmes de précarité des étudiants, renforcés par des versements tardifs des bourses. Quand il faut attendre la deuxième partie du mois la bourse qu’on doit avoir le 1er jour, c’est compliqué, a-t-il expliqué. La Fédération nationale des étudiants en sciences infirmières (FNESI) notait de son côté que le coût de la rentrée demeurait particulièrement élevé pour les ESI. Autre facteur de renoncement, lui aussi bien connu de la profession : la maltraitance en stage. Pour leur premier stage, en première année, [les étudiants] vont se retrouver en EHPAD ou en gériatrie, c’est quasi systématique, a pointé le ministre. Comme ils n’ont pas de compétences d’infirmières, on leur dit "on manque d’aides-soignants, donc tu vas faire la toilette". François Braun préconise d’organiser ce type de stage plutôt en fin de formation et de valoriser les premières expériences en établissement par des stages dans des services plus complexes. On doit faire briller leurs yeux, ils doivent être en réa, aux urgences, dans des services très pointus, a-t-il insisté.

Le ministre a par ailleurs défendu la suppression du concours d’entrée en IFSI, accusé de sélectionner des jeunes préformatés pour rentrer dans le cadre. Le recours à Parcoursup, a-t-il jugé, permet au contraire d’attirer des jeunes aux profils différents. Et de rappeler que c’est au cadre de la formation de s’adapter à ces nouveaux étudiants.

Source : infirmiers.com

L’égalité salariale, c'est pour quand ?

Images 18 4

4 novembre, c’est le jour de l’année où les femmes arrêtent d’être payées en France. Et encore, cette date est retenue à partir d’un chiffre minoré, celui d’Eurostat, qui estime l’écart salarial entre les femmes et les hommes à 15,8%, alors que l’Insee le chiffre à 27,8%. Pourquoi une telle différence ?

Parce qu’Eurostat compare les salaires horaires et ne prend pas en compte la différence de temps de travail alors que 80% des salarié.es à temps partiel sont des femmes.
Mais, est-il encore nécessaire de parler d’égalité salariale alors que l’on en traite à longueur d’antenne ? Malheureusement, oui, car malgré le pinkwashing permanent, la situation ne s’améliore pas. Elle se dégrade même depuis l’épidémie de COVID1. Serait-ce, alors, parce que les inégalités seraient inéluctables ? Non. La réponse est malheureusement beaucoup plus triviale. Mettre fin à 28% d’écart de salaire, cela nécessite des augmentations équivalentes… que le patronat ne veut pas financer… Pour mettre fin aux inégalités, il suffirait, en fait, de prendre des mesures contraignantes et d’agir sur les bons leviers.
Le premier d’entre eux, c’est les temps partiels. Structurels pour de nombreuses ouvrières/employées, caissières, aides à domicile, agentes d’entretien… ils s’accompagnent de salaires mensuels inférieurs au seuil de pauvreté, avec des amplitudes horaires dignes de cadres sup, et du travail le soir et le week-end…
Supprimer les exonérations de cotisations sociales sur les temps partiels, intégrer les temps de trajet entre deux missions comme du temps de travail, rémunérer les interruptions de plus d’1h30, sont autant de dispositions concrètes qui permettraient de mettre fin à ce scandale.
Il faut, ensuite, revaloriser les métiers dans lesquels les femmes sont concentrées, les métiers du soin et du lien. Une étude réalisée par l’IRES2 indique que si on reconnaissait les qualifications des métiers féminisés au même niveau que les métiers masculinisés, il faudrait augmenter de 37% les professeur.es des écoles, de 42% les assistantes maternelles…
Troisième facteur sur lequel agir : les déroulés de carrière. Le plafond de verre ou, plutôt, le plafond de mère. Dénoncées par l’Ugict-CGT dans une campagne qui avait recueilli des centaines de témoignages avec le #viedemère, les discriminations liées à la maternité sont malheureusement toujours tristement banales. Alors qu’en France la responsabilité professionnelle est toujours associée à la disponibilité permanente, le fait d’être mère se traduit par le blocage de la carrière. Pour prévenir et corriger ces discriminations, la CGT propose de rendre obligatoire un indicateur (« Clerc » du nom du militant qui l’a inventé) pour suivre les déroulements de carrière.
Enfin, la multiplication de primes et autres parts variables est un facteur qui contribue à creuser les écarts. À l’inverse de l’index égalité salariale, il convient d’imposer la transparence sur les salaires et, surtout, de sanctionner toutes les entreprises dans lesquelles des écarts demeurent !
Des mesures simples et salutaires qui nécessitent juste un peu de volonté politique. Une urgence alors que l’inflation pénalise encore plus les femmes !

Source : https://www.egalite-professionnelle.cgt.fr/legalite-salariale-cest-pour-quand/?utm_source=sendinblue&utm_campaign=Actualit%20collectif%20Femmes-mixit%20CGT&utm_medium=email

Aux urgences de l'hôpital d'Annonay la grève est levée après un accord entre la direction et la CGT

Va-t-on vers une sortie de crise au sein de l'hôpital d'Annonay ? Ce vendredi 4 novembre, un accord vient d'être signé entre les syndicats et la direction. Il prévoit entre autres, plus de postes et plus de reconnaissance. La grève est levée dans le service des urgences.

1200x680 img 20221104 135915

Après une nouvelle mobilisation des salariés, la direction de l'hôpital d'Annonay a reçu ce vendredi matin le syndicat qui tente de trouver une solution face au manque de reconnaissance et de personnel. Un accord a été signé entre les syndicats et la direction. "Il prévoit un poste d'infirmier de jour supplémentaire, une hausse du temps de travail pour les agents d'accueil des urgences, une augmentation du temps de renfort pour les secrétaires et la reconnaissance du statut d'ambulancier pour les Agents de service hospitalier (ASH)."

Jusqu’à maintenant, il n’y avait entre autres qu’un seul infirmier et deux aides-soignants pour 14 patients en journée et les ASH effectuaient le travail d’ambulancier sans en avoir la rémunération. Des solutions qui sont donc jugées satisfaisantes selon la CGT de l'hôpital. Elles entrent en application dès maintenant pour la plupart d’entre-elles. 

En conséquence, la grève est arrêtée dans le service des urgences, elle a débuté le 24 octobre dernier. Syndicats et salariés se réjouissent de ces accords qui vont permettre à terme une meilleure prise en charge des patients et moins de tension dans le service. "Notre mobilisation auprès du maire, de la députée, de la presse semble avoir portée ses fruits" explique Dominique Pautard, le délégué CGT de l'hôpital d'Annonay. 

Néanmoins, il reste encore du travail à l'échelle nationale, la CGT de l'hôpital d'Annonay estime par exemple que l'enveloppe de 400 millions d'euros promise par le gouvernement mercredi 02 novembre ne change rien à la crise en cours :

https://www.francebleu.fr/infos/faits-divers-justice/arrive-plus-a-prendre-correctement-en-charge-nos-patients-les-urgences-de-l-hopital-d-annonay-1667564939

Logotype elections fph decembre 2022 01

 

 

Annonay : Les urgences encore mobilisées...

Une semaine après la journée de mobilisation des services d’urgences, la CGT de l’hôpital appelait à la grève tous les services, pour alerter sur la situation de l’hôpital. Une mobilisation qui a été suivie que par le personnel des urgences.

Title 1667499439

« Aujourd’hui on avait dix personnes dans les couloirs. La situation ne s’améliore pas », lance cette aide soignante à l’entrée de l’hôpital. Les agents du service des urgences du Chan (Centre hospitalier de l’Ardèche nord) restent mobilisés, jeudi 3 novembre pour faire entendre leur voix auprès de la direction. La semaine dernière, ils avaient alerté sur leur situation en appelant à un rassemblement devant l’entrée de leur service.

En une semaine, la situation n’a pas changé....

Source : Le Dauphiné Libéré https://www.ledauphine.com/sante/2022/11/03/les-urgences-encore-mobilisees