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PLFSS 2023 : un gouvernement sourd aux besoins des citoyens

Le projet de loi de financement de la Sécurité sociale 2023, adopté par le Conseil des ministres le 26 septembre 2022, ne tire aucune leçon de la crise sanitaire et s’inscrit pleinement dans la logique d’austérité portée par le gouvernement. En cette période d’anniversaire des 77 ans de la Sécurité sociale, la CGT revendique la mise en place d’une Sécurité sociale intégrale, assise sur les cotisations sociales et gérée par les assurés sociaux, à l’opposé d’un pilotage étatique d’économie budgétaire.

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Deux lanceuses d'alerte, reconnues par la justice, dans une même entreprise, c'est une première en France !

Quelle victoire éclatante !

Deux lanceuses d'alerte, reconnues par la justice, dans une même entreprise, c'est une première en France !

Pour la justice et la dignité des travailleurs, la CGT se battra jusqu'au bout.

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La plainte d'Olivier Amrane classée sans suite !

La plainte d'Olivier Amrane classée sans suite. Résultat de la procédure engagée :

- Après une seule audition, la plainte est classée sans suite !

- Aucune enquête, aucun complément d'investigation.

Le classement immédiat de l’affaire au motif que l’infraction est insuffisamment caractérisée.

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Source : Le Dauphiné libéré.

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10 raisons de se syndiquer à la CGT

10 bonnes raisons de franchir le pas de l'adhésion ! Tu hésites à te syndiquer ? Tu te poses des questions sur l'utilité de te syndiquer ? Voici les réponses que nous vous apportons ! Ensemble faisons bouger les choses ! Votez CGT !

Santé : 22 septembre en lutte dans la santé, le social

Une nouvelle fois, les personnels de la santé et de l’action sociale se sont mis en grève et ont manifesté dans l’unité à l’appel des organisations CGT, CFE-CGC, CFTC, AMEF, La Coordination nationale de défense des hôpitaux et maternités de proximité, les collectifs Inter-urgences et le Printemps de la Psychiatrie, pour dénoncer la casse orchestrée des services de soins et d’accompagnements sociaux ou médico sociaux.

Augmenter les salaires, c'est urgent !

Boris Plazzi, dirigeant de la CGT revient sur l'urgence d'augmenter les salaires, les propositions de la CGT et les moyens de les financer.

CHÔMAGE : Seul le chômeur est responsable et coupable !

Pour le système le chômeur est coupable, forcément !

La réforme de l'indemnisation des chômeurs revient à transformer le préjudice d'être licencié en prestation aléatoire... La fin de l'Unedic. Analyse et alerte d'Info'Com-CGT

Augmenter les salaires, pas l’âge de départ à la retraite !

Mois après mois, l’inflation progressant inexorablement, l’augmentation des salaires est devenue une question urgente pour des millions de salariés. Si l’inflation atteint aujourd’hui 6,5 % sur un an, les prévisions pour la fin de l’année sont alarmantes, car le seuil de 7 % devrait être atteint et certainement largement dépassé. 

L’augmentation des prix de l’alimentation, des loyers et les tarifs de l’énergie comme des matières premières pèsent chaque mois un peu plus sur nos revenus. Les mécanismes de marché pour fixer le prix du blé ou celui de l’énergie favorisent une spéculation folle. Pendant que quelques-uns s’enrichissent, une majorité de salariés s’appauvrit. Les profits augmentent grâce aux hausses de prix et à la spéculation. Cette inflation nous entraîne dans une perte de pouvoir d’achat que la France et les pays européens n’avaient pas connue depuis bien longtemps. 

Avant la période estivale, dans beaucoup de secteurs professionnels, les salaires n’ont pas été augmentés au niveau que nous l’aurions souhaité. Le gouvernement refuse toute mesure de blocage des prix. Conclusion : seulement 5 % des Français jugent favorablement la politique d’Elisabeth Borne sur les questions de pouvoir d’achat, selon un sondage Viavoice publié fin août 2022. 

Pour sortir de cette spirale infernale, il est indispensable de remettre en place une échelle mobile des salaires, dont l’objectif est l’indexation automatique des salaires sur le renchérissement du coût de la vie. Une proposition que l’Ugict-Cgt fait depuis le début de la crise. Il faut taxer les superprofits et en même temps bloquer les prix. Mais attention, fiscalité et blocage des prix ne suffisent pas à régler les problèmes. Il faut augmenter les salaires, et pas octroyer la prime Macron ou prime de partage de la valeur décidée cet été, qui a l’avantage pour l’employeur de n’avoir aucun effet report sur les salaires de 2022.

Ce sont donc tous les salaires qui doivent augmenter. Tout simplement parce que nous avons tous perdu en pouvoir d’achat : c’est encore plus vrai dans nos catégories ICTAM. L’ensemble des salaires des conventions collectives se sont tassés et certains sont passés en dessous du Smic. Nos collègues de la Fonction publique en savent quelque chose, ils n’ont cessé de perdre du pouvoir d’achat avec le blocage du point d’indice.

Prenons un seul exemple pour illustrer le décalage entre inflation et augmentations de salaire : comment peut-on payer les factures d’énergie en sachant qu’elles se sont envolées en moyenne de plus de 35 % depuis le début de l’année, alors que les salaires augmentent de 2 à 3 % durant la même période… ?

Pendant ce temps, les dirigeants et les actionnaires des entreprises engrangent des bénéfices records à nos dépens. Il est temps d’exiger de justes augmentations de salaire, limiter les prix, sans oublier de taxer les supers-profits. 

Nous le disons une nouvelle fois, seule l’augmentation des salaires est la réponse adaptée au maintien de notre pouvoir d’achat, que nous soyons du public ou du privé. Ces augmentations génèrent des cotisations dont on sait combien elles sont essentielles au financement de notre système de protection sociale et de nos services publics. La situation des hôpitaux cet été ou le manque de moyens pour éteindre les incendies sont des exemples éclairants pour illustrer cet appauvrissement. 

C’est dans ce contexte qu’Emmanuel Macron veut relancer sa réforme des retraites coûte que coûte… Soucieux d’aller vite, le chef de l’Etat n’exclut pas d’insérer la réforme des retraites dans le Projet de loi de financement de la Sécurité sociale (Plffs) dès fin septembre (Article du Monde du 13 septembre). Olivier Véran, porte-parole du gouvernement l’a confirmé lors d’une conférence de presse : « Toutes les pistes sont à l’étude, y compris la piste qui nous conduirait à proposer une réforme à travers le projet de loi de financement de la sécurité sociale »

Emmanuel Macron envisage donc sa réforme des retraites, malgré l’avertissement des syndicats, et même si le Medef et la Cpme n’en font pas une priorité pour la rentrée. Une mesure qu’il sait, massivement, très massivement, impopulaire. 55 % des Français pensent que le chef de l’État à tord de relancer une réforme des retraites (Sondage IFOP pour le JDD).

L’Ugict-Cgt appelle à amplifier les mobilisations et cela commence par celle du 29 septembre pour gagner des hausses de nos salaires et l’amélioration de nos retraites. Alors, soyons nombreux à exiger une augmentation des salaires et pas l’âge de la retraite !

Olivier Dupuis, secrétaire national de l’Ugict-Cgt

Source : https://journaloptions.fr/2022/09/16/augmenter-salaires-pas-lage-depart-retraite/

La « bataille sociale » sur les retraites relancée

Capgemini interpro quai roosevelt

« Pour les salaires, les pensions, les bourses d’études, les minimas sociaux » : la journée nationale de mobilisation interprofessionnelle du 29 septembre intervient dans le contexte d’une double offensive sur les retraites et l’assurance-chômage.

« Comptez sur moi » : c’est ce qu’a répété, au cours des derniers mois, Emmanuel Macron aux militaires, aux hospitaliers ou aux travailleurs de la « tech »… À l’évidence, ce n’était pas une main tendue. Mais le présage de réformes brutales, menées coûte que coûte. Après avoir lancé celle de l’assurance-chômage ignorant le rejet unanime des organisations syndicales, voici le retour des retraites, au prétexte de la recherche du plein-emploi.

Le scénario est bien connu, et il se conclue par la menace à peine voilée du 49.3 : fuites opportunes du nouveau rapport du Conseil d’orientation des retraites (Cor), propos et ballons d’essais distillés devant l’association de la presse présidentielle, dont la possibilité d’un amendement au projet de loi de financement de la sécurité sociale pour faire passer plus vite le projet… « Retraites : la bataille sociale », titrait Options au printemps dernier. Elle est ainsi relancée, et le coup d’envoi en sera la journée nationale de mobilisation interprofessionnelle du 29 septembre, « Pour les salaires, les pensions, les bourses d’études, les minimas sociaux », à l’appel de sept syndicats (Cgt, Union syndicale Solidaires et Fsu) et organisations de jeunesse (Unef, Vl, Fidl et Mnl).

L’accélération est telle qu’une poignée d’initiés a pu lire l’entièreté du rapport du Cor, sur lequel repose la supposée urgence à réformer. Avant sa publication, le 15 septembre, seule est retenue la dramatisation de la dégradation, après 2023, des comptes du système de retraites, sur la base d’hypothèses de croissance annuelle de la productivité abaissées par rapport aux dernières projections. Hypothèses qui peuvent être contestées : le Cor privilégie ainsi « un scénario caractérisé à la fois par une croissance très faible (1 % par an) associée à un taux de chômage élevé », souligne la Cgt, un taux d’ailleurs inférieur à celui retenu par le gouvernement lui-même dans ses dernières prévisions.

« Ce que dit le rapport n’a pas grand-chose à voir avec le récit qu’on en fait », commente pour sa part l’économiste Michaël Zemmour sur son compte Twitter. Selon lui,  la réforme envisagée répond d’abord « à une volonté de réformer le marché du travail et de réduire les dépenses après une série de baisses d’impôts ». Si l’on s’en tient aux seuls résultats comptables, l’analyse de Henri Sterdyniak sur son blog hébergé par Mediapart éclaire le débat : la question n’est pas celle du léger déficit du système de retraite (0,4 % du Pib dans les 25 prochaines années), mais, à moyen terme, « l’acceptation ou non de la paupérisation progressive des retraités ». Une paupérisation déjà à l’œuvre – les taux de remplacement, singulièrement pour les ingénieurs et cadres, se sont déjà effondrés –, et qui ouvre la voie au développement de l’épargne  retraite : un piège, comme l’ont montré les débats des dernières Rencontres d’Options.

Peu importe finalement qu’à peine un actif sur deux soit en emploi entre 55 et 64 ans, Emmanuel Macron résume ainsi les termes du « choix » : report de l’âge légal ou nouvel allongement de la durée des cotisations ? À côté de l’argument comptable, il affiche désormais une nouvelle stratégie pour imposer sa réforme : celle du financement de droits nouveaux, comme une pension minimum à 1 100 euros pour une « carrière complète » sans qu’on sache ce que cela recouvre, ou les investissements nécessaires à l’école, à la santé, à la transition écologique…

Toujours pas un mot sur les ressources du systèmes de retraite, d’ailleurs mises à mal, comme l’ensemble de la protection sociale, par la faiblesse des revalorisations salariales au profit de primes hypothétiques, la non-reconnaissance des qualifications ou les exonérations de cotisations. À la condition d’une meilleure répartition des richesses, d’autres choix que la voie sans issue dans laquelle il veut enfermer les Français sont pourtant possibles.

Christine Labbe

Source : https://journaloptions.fr/2022/09/16/la-bataille-sociale-sur-les-retraites-relancee-a-commencer-lors-de-la-journee-nationale-de-mobilisation-interprofessionnelle-du-29-septembre/

Soignants : pour ceux qui restent, mobilisation en urgence absolue

Sante hopital ete 2022

La mobilisation du 22 septembre ne sera pas unitaire malgré la dégradation persistante de notre système de santé.

« Nous avons des solutions, nous exigeons des actes. » C’est dans cet esprit que la fédération Cgt de la santé et son Ufmict (Union fédérale des médecins, ingénieurs, cadres, techniciens) appellent à la mobilisation du 22 septembre, qu’elles entendent décliner dans les établissements et les manifestations. Dès avant l’été, le syndicat exprimait ses craintes quant à un affaiblissement persistant des moyens et à la fuite des soignants, qui se sont notamment traduits par la « régulation médicale préalable » – pour ne pas dire « tri » – dans les services d’urgence saturés, voire fermés à certains moments.

La Cgt santé espérait une convergence des organisations et associations représentatives des personnels face à l’aggravation prévisible de la situation, en particulier à l’hôpital public. La Cfe-Cgc, le Printemps de la Psychiatrie, le Collectif inter-urgences y participeront, mais pas les trois syndicats signataires du Ségur (Fo, Cfdt, Unsa), qui n’en sont pourtant pas satisfaits, mais qui appellent à une journée d’action cinq jours plus tard, le 27 septembre.

Les soignants veulent témoigner. L’été ne s’est pas bien passé, leurs conditions de travail et d’accueil des patients, partout, continuent de se dégrader dangereusement. Ainsi au Chu de Toulouse, comme l’expliquent Julien Gavarret, infirmier à l’Oncopole, et Sylvain Béduz, manipulateur radio à Rangueil.

Il s’agit de rappeler que les mesures proposées par la « mission flash » du désormais ministre François Braun n’ont pas permis d’éviter le pire partout, et que si l’hôpital a tenu, c’est encore et toujours au prix du dévouement et de l’épuisement des soignants. D’autant plus que le manque de personnel a continué de justifier les fermetures de lits et de services.

Le déploiement à grande échelle du tri et de la sélection des personnes sollicitant les services d’urgence a culpabilisé les soignants comme les patients. Pour ces derniers, il a parfois empêché une prise en charge garantissant les meilleures chance d’être soignés vite et bien – voire compromis leurs chances de survie. Partout, les soignants font ce qu’ils peuvent, comme en atteste également Jocelyne Goùt, infirmière à l’hôpital psychiatrique de Cadillac (Gironde).

Très attachés au sens et à l’utilité sociale de leur travail, les soignants, partagés entre la colère, la fatigue et la peur d’un accident, n’en peuvent plus de ne pas pouvoir travailler comme ils devraient. Qui plus est, pour des salaires peu gratifiants et toujours pas attractifs aux yeux des jeunes, même si le gouvernement a ouvert, en cette rentrée, plus de places en instituts de formation en soins infirmiers (Ifsi) sans s’engager sur les revalorisations des métiers.

Pour la Cgt-Santé, la revalorisation de l’ensemble des salaires, la création de postes et l’amélioration des conditions d’entrée dans le milieu professionnel pour les jeunes, qui bénéficieront aux équipes dans leur ensemble, restent des revendications urgentes. Les psychologues, forts d’une plateforme revendicative commune, restent tout particulièrement engagés et prévoient d’être également visibles lors de la journée nationale d’action du 29.

Il s’agit de faire preuve d’ambition et d’anticipation pour ne pas courir à de nouvelles catastrophes. Les personnels des secteurs de la santé seront particulièrement vigilants durant les débats sur le Projet de loi de financement de la sécurité sociale (Plfss), qui doit se tenir cet automne, mais n’espèrent pas grand-chose des propositions qui émaneront du Conseil national de la refondation (Cnr), d’ores et déjà perçu comme un nouvel exercice illusoire de démocratie directe, et auxquels peu de corps intermédiaires ont accepté de participer. Ce n’est pas par manque d’idées que la Cgt n’ira pas : le diagnostic est connu, les catastrophes prévisibles, reste à savoir si la volonté politique de défendre un service public de qualité sera au rendez-vous.

Valérie Géraud et Lennie Nicollet

Source : https://journaloptions.fr/2022/09/16/pour-les-soignants-qui-restent-mobilisation-le-22-en-urgence-absolue/

Salaires, pénibilité, mise à mort du système de soins : la CGT santé 43 appelle à se mobiliser le 29 septembre

La santé, le secteur social et médico social  sont malades... le seul remède : des salaires décents et du personnel en nombre ! [Déclaration CGT]

Amandine rabeyrin patricia benezit jean francois vissac cgt sante credit photo nicolas defay zoomdici

Les secteurs de la santé, de la protection de l’enfance, du handicap et du grand âge connaissent une situation sans précédent totalement mortifère pour les usagers et les salariés.

Gravité de la situation et cynisme des décideurs en place

Les fermetures de services d’urgences partout en France induites par les fermetures de lits hospitaliers et le manque de personnel ne sont que les conséquences de politiques publiques libérales subies depuis des décennies. La mission flash « Braun » et ses 41 préconisations montrent la gravité de la situation et le cynisme des décideurs en place.

Derrière la crise des urgences, c’est bien tout le secteur sanitaire, social et médico-social qui est concerné par un effondrement des missions et des capacités à répondre aux besoins de la population. Avec la casse de la Fonction publique hospitalière et des établissements du sanitaire, du médico-social et social ainsi que les difficultés grandissantes des établissements et des hôpitaux associatifs non lucratifs, ce sont les missions de service public qui ne sont plus remplies.

Les salariés n’en peuvent plus de ne pouvoir exercer correctement leur travail par manque de moyens. Les patients et bénéficiaires souffrent de la non prise en compte de leurs besoins fondamentaux et l’accès aux soins est profondément remis en cause !

Les enjeux du développement d’un grand service public de Santé et d’action sociale.

Face à l’aggravation des réalités de notre secteur, la CGT santé action sociale œuvre pour le développement d’une mobilisation à la hauteur de la situation.  Il est urgent de pouvoir peser sur les choix politiques et notamment dans le cadre du débat parlementaire sur le PLFSS 2023 afin de pouvoir répondre aux enjeux du développement d’un grand service public de Santé et d’action sociale.

C’est pourquoi l’Union Syndicale Départementale Santé et Action Sociale 43 œuvre et appelle tous les personnels de notre secteur à faire grève et à se mobiliser massivement le 29 septembre 2022 en participant à la manifestation interprofessionnelle qui aura lieu à partir de 10h30 de la place Cadelade au Puy en Velay.

Comme partout en France, sur notre département, la situation devient intenable dans tous nos établissements !

Les mauvaises conditions de travail et leurs conséquences sont à l’origine de nombreux départs et changements de profession. L’absence de remplacements, les effectifs et procédures en mode dégradé, l’épuisement professionnel ne peuvent plus durer. Il faut prendre des mesures fortes et pérennes.

La colère et le désarroi de tous les salariés doivent être entendus. Le temps du déni, de l’inaction, de la mise en place de fausses solutions doit être révolu.

Nous n’acceptons plus la non-reconnaissance de notre travail pourtant essentiel à la population !

Nous n’acceptons plus des primes incertaines dans le temps, dépendantes de la fonction que l’on occupe. Et qui mettent à mal le financement de la Sécurité Sociale et de nos retraite ! Nous voulons des augmentations de salaires !

Nous n’acceptons plus d'aller toujours plus vite, alors que nous devrions avoir le temps pour des pratiques professionnelles bienveillantes d’écoute et de prise en compte des maux des personnes que nous prenons en charge,

Nous n’acceptons plus les cadences infernales, les planning illégaux, les rappels sur nos jours de repos… qui ont des conséquences désastreuses sur notre équilibre vie professionnelle/vie personnelle et portent atteinte à notre Santé….

Pour défendre notre système de santé et de protection sociale, il est donc primordial de défendre la hausse des salaires et des conditions de travail ! 

Il faut :

- AUGMENTER LES SALAIRES ET REDUIRE LA PRECARITE POUR REDONNER DE L’ ATTRACTIVITE A NOS METIERS,

- FORMER ET EMBAUCHER LES PROFESSIONNELS NECESSAIRES POUR REMPLIR NOS MISSIONS,

- AMELIORER LES CONDITIONS DE TRAVAIL ET, RETROUVER DU SENS DANS L’EXERCICE DE NOS METIERS,

- RETROUVER UN EQUILIBRE ENTRE TRAVAIL ET VIE PERSONNELLE

- CRÉER DES POSTES ET ROUVRIR DES LITS,

- RESPECTER LES BESOINS ET LES DROITS DES USAGERS

La CGT apelle tous les salariés de la Santé et de l’action Sociale à agir pour ne plus subir

Le Jeudi 29 septembre, nous appelons tous les collègues à converger pour ces revendications et pour que soient abandonnées toutes attaques sur nos retraites (au contraire, la reconnaissance de la pénibilité du travail doit engendrer un départ anticipé)

Rdv 10h30 Place Cadelade au Puy en Velay

Source :   http://cgt43.fr/index.php/1315-salaires-penibilite-mise-a-mort-du-systeme-de-soins-la-cgt-sante-appelle-a-se-mobiliser-le-29-septembre?fbclid=IwAR0WQ-T_tw9KxpGXGxSMcC2SmwxS_HIG9-44kLMF7NIz30m2x9QbTRBUHBg

Rassemblement de soutien à un camarade, lundi 26 septembre 2022, devant la gendarmerie du Teil

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Nous sommes présents ce matin pour soutenir notre camarade convoqué à la gendarmerie du Teil. 

Le résultat de la procédure engagée :

- Après une seule audition, la plainte est classée sans suite!!

- Aucune enquête, aucun complément d'investigation.

Le classement immédiat de l’affaire au motif que l’infraction est insuffisamment caractérisée.

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Le gouvernement veut imposer une réforme des retraites idéologique

Les comptes des retraites ne sont pas déficitaires, le système est même excédentaire en 2021 et 2022 selon le dernier rapport du Conseil d’orientation des retraites. Et pourtant, le gouvernement veut passer sa réforme en force et dans l’urgence. Contre l’avis des syndicats, des Français et du patronat.

Pourquoi imposer une réforme coûte que coûte et contre l’avis général, si ce n’est par pure idéologie libérale ? 

Où est l’urgence ? Le retour à l’équilibre du système des retraites est acté par le rapport annuel du Conseil d’orientation des retraites (COR) publié mi-septembre qui dément les prophéties de déficit du gouvernement. Selon ses auteurs, le régime est excédentaire de près de 900 M€ en 2021 et pour 2022, l’excédent pourrait atteindre 3,2 Mds€ grâce à la reprise de l’activité économique après la crise sanitaire de 2020.

Cette reprise ne devrait pas s’arrêter brutalement dans les prochaines années mais, sous la pression du gouvernement en manque d’argument pour faire passer une nouvelle réforme des retraites, le COR juge provisoire cette embellie. À croire le service rattaché à Matignon, le système pourrait de nouveau passer dans le rouge à partir de 2023 sur plus d’une décennie !

L’objectif est d'aggraver artificiellement le déficit du système de retraites

Pour arriver à ce scénario noir, le COR a changé sa méthode de projections et révisé à la baisse ses hypothèses de croissance de la productivité (entre 1% /an, contre +1,3% depuis plusieurs années) et un taux de chômage à 7%  : plus que les 5% prévus par le gouvernement !

« Le COR calcule pourtant que la part des pensions dans le PIB ne va pas augmenter de façon dramatique et rester relativement stable autour de 14% sur la période », souligne Victor Duchesne, conseiller confédéral CGT sur les questions de sécurité sociale. 

Noyer le poisson

Avec son Conseil national de la refondation (CNR) auquel la CGT a refusé de participer, Emmanuel Macron se fait l’apôtre de la concertation, mais il n’écoute pas les Français. Pas même certains députés de sa majorité, des membres du gouvernement, ou le président du CNR, François Bayrou, qui l’a mis en garde contre le risque d’accélérer sur la réforme des retraites.

Le chef de l’État veut aller vite. Si vite qu’il entend convaincre sa Première ministre d’inscrire la réforme dans le projet de loi de Finances de la sécurité sociale (PLFSS) pour 2023 qui sera examiné à la fin de l’automne. Avec un possible relèvement de l’âge de la retraite à 65 ans. 

Lors d’une réunion avec le ministre du Travail, Olivier Dussopt, le 19 septembre, les syndicats  ont affiché un front commun contre le projet. Même le patronat a opposé une fin de non-recevoir, sans doute conscient de la colère sociale qui gronde si la réforme venait à être présentée sans concertation, et à la vitesse d’un cheval au galop. 

En voulant glisser cette réforme ultra-sensible dans un paquet législatif global, l’exécutif cherche à noyer le poisson. 

Augmenter les salaires pour accroître les ressources des caisses de retraite

Pour la CGT, les solutions pour accroître les ressources des caisses de retraite et équilibrer le système sont très simples :

- il faut augmenter les salaires,

- développer l’emploi stable et qualifié,

- cesser de multiplier les exonérations de cotisations sociales. 

- Et dans la fonction publique, revaloriser le point d’indice et embaucher massivement dans les services publics, nécessaires pour répondre aux besoins des citoyens.

La CGT défend un droit à une retraite pour tous les salariés, dès l’âge de 60 ans, avec les moyens de vivre dignement.

Source : https://www.cgt.fr/actualites/france/retraite/mobilisation-legislation/le-gouvernement-veut-imposer-une-reforme-des-retraites-ideologique