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Pôle Emploi : Que faire en cas de radiation ?

Témoigne à : alerteradiation@cgt.fr

L’essentiel est de ne pas se laisser faire et, surtout, de ne pas rester isolé ou de défendre seul sa situation.

Faire annuler une radiation n’est pas impossible : avec nos Comités CGT de privés d’emploi, nous gagnons et en faisons annuler des centaines chaque année, en se battant collectivement.

Dès que vous recevez un courrier d’avertissement avant radiation, n’attendez pas avant de contacter le Comité de privés d’emploi de l’Union locale CGT la plus proche de chez vous

Ensemble, on est plus forts face à la machine à radier !

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Environnement - Manifestation contre les mégabassines : une victoire d’étape pour les opposants

Les 29 et 30 octobre, plusieurs milliers de manifestants se sont réunis à Sainte-Soline (Deux-Sèvres) pour s'opposer à la construction d'un projet de mégabassine. Aux côtés de 150 organisations, la CGT dénonce l’accaparement d’une ressource naturelle au profit d’une agriculture productiviste. À l'issue de ce week-end, le chantier est interrompu.

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“C'est un événement historique, un succès sur le plan stratégique et opérationnel”. Tel est le bilan dressé par Julien Le Guet, porte-parole du collectif Bassines Non Merci (BNM) à la suite du week-end des 29 et 30 octobre 2022. Durant deux jours, plusieurs milliers de manifestants se sont réunis à Sainte-Soline (Deux-Sèvres) pour s'opposer à la construction d'une mégabassine. Ces retenues d'eau dédiées à l'irrigation agricole intensive sont, notamment, accusées d'accaparer la ressource en eau pour une minorité d'irrigants dans un contexte de raréfaction de la ressource. Avec le risque de voir se multiplier les conflits d’usage autour d’un bien commun.

Manifestation interdite et violences policières

Interdite par la préfecture des Deux-Sèvres malgré la déclaration déposée dans le délai légal par la CGT et Solidaires 79, la manifestation a rassemblé 7000 personnes (1500 selon la préfecture). “Interdire la manifestation permet à la préfecture de communiquer sur le fait que les militants sont violents parce qu’ils ont bravé l'interdit” analyse David Bodin, secrétaire de l'UD CGT des Deux-Sèvres, engagée dans le mouvement d'opposition depuis ses débuts. Une manière pour la préfecture d'éluder le débat de fond, selon le secrétaire de l’UD : “les mégabassines permettent de sécuriser la production intensive de céréales pour l'export. Les contester, c'est questionner tout le modèle agricole actuel”.

Face aux opposants, un dispositif policier musclé a été déployé par la préfecture. Les forces de l'ordre ont fait usage de bombes de désencerclement et de tirs de LBD qui ont causé de sérieuses blessures côté manifestants. “On est passé à deux doigts d'un nouveau Sivens” observe Julien Le Guet, inquiet pour l'un de ses camarades, toujours hospitalisé après avoir reçu à un tir de LBD. “L'État prend le risque de tuer des citoyens qui se battent pour défendre l'eau. Tout ça pour préserver un cratère, la FNSEA et l'agro-business qui sont les vrais profiteurs de la bassine” déplore l'opposant. “La CGT a participé à une manifestation pacifique qui a dégénéré à cause des violences policières. Nous, on a vu des militants engagés pacifiquement contre des projets aberrants, pas des terroristes », abonde David Bodin, en réponse à l'accusation d'“écoterroristes”, dégainée par Gérald Darmanin suite à la mobilisation. Et de conclure: « nous sommes des écorésistants ».

La CGT a participé à une manifestation pacifique qui a dégénéré à cause des violences policières. Nous, on a vu des militants engagés pacifiquement contre des projets aberrants, pas des terroristes.David Bodin, secrétaire de l'UD CGT des Deux-Sèvres

Le chantier est interrompu

Le dispositif policier n'a toutefois pas empêché les militants de remplir leurs objectifs. Au terme du week-end, ces derniers sont parvenus à atteindre la bassine et à démanteler l'une de ses canalisations. Une vigie a été érigée sur le site, afin de prévenir le retour des engins de construction. À ce jour, le chantier de Sainte-Soline est interrompu et des militants occupent un champ mis à disposition par un agriculteur voisin. En cas de reprise des travaux, les opposants affirment que la manifestation reprendra. “On pose un ultimatum à l'État. Il a quinze jours pour annoncer une suspension définitive ou un moratoire sur le projet des seize bassines prévues dans les Deux-Sèvres. Passé ce délai, on appellera à une nouvelle mobilisation nationale”, annonce Julien Le Guet, déterminé.

Les images du rassemblement ont fait le tour des chaînes d’information. Une victoire pour le mouvement, en quête de visibilité nationale : “Aujourd'hui, plus personne en France ne peut ignorer ce qu'est une mégabassine” remarque Julien Le Guet. Hasard du calendrier, la construction de 30 projets de ce type vient d'être annoncée par préfecture de la Vienne, un département voisin des Deux-Sèvres.

Source : https://nvo.fr/manifestation-contre-les-megabassines-une-victoire-detape-pour-les-opposants/

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10 novembre 2022 : la mobilisation continue pour les salaires

Plusieurs milliers de manifestants ont défilé ce jeudi 10 novembre à Paris et en régions pour l'augmentation des salaires et contre la future réforme des retraites. Cette journée de mobilisation nationale à l'appel de la CGT et d'autres organisations dont Solidaires, l'Unef et la FSU s'inscrit dans la continuité de celles engagées depuis la rentrée. En parallèle, une grève intersyndicale très suivie à la RATP a fortement perturbé les transports en Ile-de-France.

Source : https://nvo.fr/video-10-novembre-2022-la-mobilisation-continue-pour-les-salaires/

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20% des étudiants en soins infirmiers abandonnent leurs études, selon François Braun

Selon François Braun, le ministre de la Santé, 20% des élèves en instituts de formation aux soins infirmiers (IFSI) abandonneraient leurs études en cours de cursus.

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La fuite des soignants débute dès l'école. Sur les 30 000 nouveaux étudiants qui intègrent chaque année les IFSI, 20%, en gros, abandonnent leurs études au cours de leur cursus, a-t-il déploré lors d'une rencontre avec l'Association des journalistes de l'information sociale (AJIS). Un phénomène qui [le] préoccupe beaucoup, dans un contexte de pénurie généralisée. Dans une étude réalisée auprès de ses instituts adhérents, le Comité d’Entente des Formations Infirmières et Cadres (CEFIEC) estimait à 13% le taux d’abandon en première année. Les études de médecine seraient frappées du même problème, avec un taux d’abandon de l’ordre de 10%, a ajouté François Braun.

Stages et difficultés financières en ligne de mire

Les raisons de ces abandons sont multiples. Viennent en premier lieu les problèmes de précarité des étudiants, renforcés par des versements tardifs des bourses. Quand il faut attendre la deuxième partie du mois la bourse qu’on doit avoir le 1er jour, c’est compliqué, a-t-il expliqué. La Fédération nationale des étudiants en sciences infirmières (FNESI) notait de son côté que le coût de la rentrée demeurait particulièrement élevé pour les ESI. Autre facteur de renoncement, lui aussi bien connu de la profession : la maltraitance en stage. Pour leur premier stage, en première année, [les étudiants] vont se retrouver en EHPAD ou en gériatrie, c’est quasi systématique, a pointé le ministre. Comme ils n’ont pas de compétences d’infirmières, on leur dit "on manque d’aides-soignants, donc tu vas faire la toilette". François Braun préconise d’organiser ce type de stage plutôt en fin de formation et de valoriser les premières expériences en établissement par des stages dans des services plus complexes. On doit faire briller leurs yeux, ils doivent être en réa, aux urgences, dans des services très pointus, a-t-il insisté.

Le ministre a par ailleurs défendu la suppression du concours d’entrée en IFSI, accusé de sélectionner des jeunes préformatés pour rentrer dans le cadre. Le recours à Parcoursup, a-t-il jugé, permet au contraire d’attirer des jeunes aux profils différents. Et de rappeler que c’est au cadre de la formation de s’adapter à ces nouveaux étudiants.

Source : infirmiers.com

L’égalité salariale, c'est pour quand ?

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4 novembre, c’est le jour de l’année où les femmes arrêtent d’être payées en France. Et encore, cette date est retenue à partir d’un chiffre minoré, celui d’Eurostat, qui estime l’écart salarial entre les femmes et les hommes à 15,8%, alors que l’Insee le chiffre à 27,8%. Pourquoi une telle différence ?

Parce qu’Eurostat compare les salaires horaires et ne prend pas en compte la différence de temps de travail alors que 80% des salarié.es à temps partiel sont des femmes.
Mais, est-il encore nécessaire de parler d’égalité salariale alors que l’on en traite à longueur d’antenne ? Malheureusement, oui, car malgré le pinkwashing permanent, la situation ne s’améliore pas. Elle se dégrade même depuis l’épidémie de COVID1. Serait-ce, alors, parce que les inégalités seraient inéluctables ? Non. La réponse est malheureusement beaucoup plus triviale. Mettre fin à 28% d’écart de salaire, cela nécessite des augmentations équivalentes… que le patronat ne veut pas financer… Pour mettre fin aux inégalités, il suffirait, en fait, de prendre des mesures contraignantes et d’agir sur les bons leviers.
Le premier d’entre eux, c’est les temps partiels. Structurels pour de nombreuses ouvrières/employées, caissières, aides à domicile, agentes d’entretien… ils s’accompagnent de salaires mensuels inférieurs au seuil de pauvreté, avec des amplitudes horaires dignes de cadres sup, et du travail le soir et le week-end…
Supprimer les exonérations de cotisations sociales sur les temps partiels, intégrer les temps de trajet entre deux missions comme du temps de travail, rémunérer les interruptions de plus d’1h30, sont autant de dispositions concrètes qui permettraient de mettre fin à ce scandale.
Il faut, ensuite, revaloriser les métiers dans lesquels les femmes sont concentrées, les métiers du soin et du lien. Une étude réalisée par l’IRES2 indique que si on reconnaissait les qualifications des métiers féminisés au même niveau que les métiers masculinisés, il faudrait augmenter de 37% les professeur.es des écoles, de 42% les assistantes maternelles…
Troisième facteur sur lequel agir : les déroulés de carrière. Le plafond de verre ou, plutôt, le plafond de mère. Dénoncées par l’Ugict-CGT dans une campagne qui avait recueilli des centaines de témoignages avec le #viedemère, les discriminations liées à la maternité sont malheureusement toujours tristement banales. Alors qu’en France la responsabilité professionnelle est toujours associée à la disponibilité permanente, le fait d’être mère se traduit par le blocage de la carrière. Pour prévenir et corriger ces discriminations, la CGT propose de rendre obligatoire un indicateur (« Clerc » du nom du militant qui l’a inventé) pour suivre les déroulements de carrière.
Enfin, la multiplication de primes et autres parts variables est un facteur qui contribue à creuser les écarts. À l’inverse de l’index égalité salariale, il convient d’imposer la transparence sur les salaires et, surtout, de sanctionner toutes les entreprises dans lesquelles des écarts demeurent !
Des mesures simples et salutaires qui nécessitent juste un peu de volonté politique. Une urgence alors que l’inflation pénalise encore plus les femmes !

Source : https://www.egalite-professionnelle.cgt.fr/legalite-salariale-cest-pour-quand/?utm_source=sendinblue&utm_campaign=Actualit%20collectif%20Femmes-mixit%20CGT&utm_medium=email

Aux urgences de l'hôpital d'Annonay la grève est levée après un accord entre la direction et la CGT

Va-t-on vers une sortie de crise au sein de l'hôpital d'Annonay ? Ce vendredi 4 novembre, un accord vient d'être signé entre les syndicats et la direction. Il prévoit entre autres, plus de postes et plus de reconnaissance. La grève est levée dans le service des urgences.

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Après une nouvelle mobilisation des salariés, la direction de l'hôpital d'Annonay a reçu ce vendredi matin le syndicat qui tente de trouver une solution face au manque de reconnaissance et de personnel. Un accord a été signé entre les syndicats et la direction. "Il prévoit un poste d'infirmier de jour supplémentaire, une hausse du temps de travail pour les agents d'accueil des urgences, une augmentation du temps de renfort pour les secrétaires et la reconnaissance du statut d'ambulancier pour les Agents de service hospitalier (ASH)."

Jusqu’à maintenant, il n’y avait entre autres qu’un seul infirmier et deux aides-soignants pour 14 patients en journée et les ASH effectuaient le travail d’ambulancier sans en avoir la rémunération. Des solutions qui sont donc jugées satisfaisantes selon la CGT de l'hôpital. Elles entrent en application dès maintenant pour la plupart d’entre-elles. 

En conséquence, la grève est arrêtée dans le service des urgences, elle a débuté le 24 octobre dernier. Syndicats et salariés se réjouissent de ces accords qui vont permettre à terme une meilleure prise en charge des patients et moins de tension dans le service. "Notre mobilisation auprès du maire, de la députée, de la presse semble avoir portée ses fruits" explique Dominique Pautard, le délégué CGT de l'hôpital d'Annonay. 

Néanmoins, il reste encore du travail à l'échelle nationale, la CGT de l'hôpital d'Annonay estime par exemple que l'enveloppe de 400 millions d'euros promise par le gouvernement mercredi 02 novembre ne change rien à la crise en cours :

https://www.francebleu.fr/infos/faits-divers-justice/arrive-plus-a-prendre-correctement-en-charge-nos-patients-les-urgences-de-l-hopital-d-annonay-1667564939

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Annonay : Les urgences encore mobilisées...

Une semaine après la journée de mobilisation des services d’urgences, la CGT de l’hôpital appelait à la grève tous les services, pour alerter sur la situation de l’hôpital. Une mobilisation qui a été suivie que par le personnel des urgences.

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« Aujourd’hui on avait dix personnes dans les couloirs. La situation ne s’améliore pas », lance cette aide soignante à l’entrée de l’hôpital. Les agents du service des urgences du Chan (Centre hospitalier de l’Ardèche nord) restent mobilisés, jeudi 3 novembre pour faire entendre leur voix auprès de la direction. La semaine dernière, ils avaient alerté sur leur situation en appelant à un rassemblement devant l’entrée de leur service.

En une semaine, la situation n’a pas changé....

Source : Le Dauphiné Libéré https://www.ledauphine.com/sante/2022/11/03/les-urgences-encore-mobilisees

Paiement des heures sup’ : les employeurs sont nuls en maths !

C’est un nouveau lièvre que la CGT s’apprête à lever : la méthode de calcul et le paiement des heures supplémentaires sur les fiches de paie sont faux. Et le manque à gagner peut se chiffrer en centaines d’euros par an. Explications.

Salaire

Travailler plus, pour gagner moins ! C’est le résultat des erreurs de calcul des « heures sup’ » sur beaucoup de fiches de paie. La CGT a décidé de s’emparer du problème.

Chaque année en France, les travailleurs réalisent 800 millions d’heures supplémentaires, selon le baromètre économique de la CGT. Et chaque année, grand nombre de ces « heures sup’ » ne sont pas payées à leur juste prix. 

Erreur intentionnelle des employeurs ? Méconnaissance des salariés devant un calcul complexe ? Ignorance des services de paie de plus en plus souvent externalisés et qui produisent des fiches de paie au kilomètre ? « Ne nous risquons pas à des accusations, mais quoi qu’il en soit, la base de calcul des heures majorées est rarement juste dans les fiches de paie ! », constate Aurélie Mahout, responsable du pôle Emploi et garanties collectives à la CGT.

Il faut intégrer les primes au taux horaire de base

« En fait, c’est la base du calcul des heures majorées qui est fausse : les employeurs rémunèrent souvent les heures sup’ à partir du taux horaire de base, alors qu’ils doivent y intégrer certaines primes (de froid, de salissures, d’insalubrité, de bruit, de détachement à l’étranger par exemple) », explique la conseillère confédérale.  

Autrement dit, pour être juste et respecter la règle de rémunération des heures sup’, il ne faut pas se contenter de leur appliquer une majoration de 25% à partir du taux horaire de base. Il faut le recalculer en y intégrant les primes. Et la différence est sonnante et trébuchante pour des travailleurs.euses qui font plus de 35 heures par semaine.

Des milliers d’euros perdus 

Jugez plutôt : pour un salaire à un taux horaire de 13 euros (soit près de 2 000 euros brut), avec 200 euros de primes, si le salarié réalise 17 heures supplémentaires par mois, il devrait toucher 28 euros de plus mensuels, ce qui représente 1 000 euros sur trois ans, et 13 000 euros sur 40 ans, calcule la CGT.

L’organisation syndicale a décidé d’alerter ses militants pour faire remonter le problème dans leurs entreprises, afin que les représentants syndicaux s’en saisissent et que cesse cette grossière erreur de calcul des heures sup’.

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